Friday, October 22, 2021

Henri Guillemin 1789 : silence aux pauvres !: Histoire de France (HG) livre pdf

1789 : silence aux pauvres !: Histoire de France (HG)

par Henri Guillemin
1789 : silence aux pauvres !: Histoire de France (HG)


Henri Guillemin 1789 : silence aux pauvres !: Histoire de France (HG) livre pdf - Un retour sur l’histoire française du XVIIe axé sur les biens du peuple français

L’histoire sérieuse n’a pas encore mis en lumière la place qu’a tenue, dans la Révolution française, et dès le début, la crainte, chez les possédants, d’une menace sur leurs biens. Ce qu’il faut savoir, et capitalement, c’est que, dès la réunion des états généraux, une grande peur s’est déclarée chez les honnêtes gens (les gens de bien, les gens qui ont du bien, des biens), face à ceux que l’on va exclure du droit de vote et de la garde nationale : les non-possédants, les gens de rien. Robespierre est un des rares des très rares révolutionnaires à souhaiter chez les exploités (des champs et des villes) une conscience de classe. Et tout va se jouer sur ce même sujet, avec l’épouvante (croissante pendant plus de cinq ans) de ceux qui ont en présence de ceux qui n’ont pas, qui n’ont rien et qu’il s’agit, à tout prix et constamment, de surveiller et de contenir d’abord par le déploiement avertisseur de la force, le 14 juillet 1790, ensuite par son usage crépitant et persuasif, le 17 juillet 1791. Alors : silence aux pauvres ! A la niche, une bonne fois, les gens de rien. – Henri Guillemin

Henri Guillemin porte un regard à la fois critique et réaliste sur les événements de 1789

EXTRAIT

Ce qu'il faut savoir, disait Michelet, c'est «à quel point les idées d'intérêt furent étrangères au mouvement de 1789. Oui, la Révolution fut désintéressée; c'est là son côté sublime». Michelet travaillait dans le genre épico-lyrique et s'abandonnait volontiers à des transports - dont nous verrons d'autres exemples - attendrissants. En fait, s'il se produit en 1789 des événements considérables dans la vie politique française, c'est d'abord parce que les finances du royaume connaissent un tel délabrement que ce qui s'annonce comme imminent, ce n'est pas autre chose que la banqueroute : non seulement plus de solde pour les officiers, plus de traitement pour les fonctionnaires, mais, ce qui est infiniment plus grave et plus inadmissible encore, les créanciers de l'État, et avant tout les grandes banques, voient venir une catastrophe. A tout prix la conjurer. Et c'est bien pourquoi Rivarol - un contre-révolutionnaire - écrira plus tard en ricanant : «La Révolution a été l'oeuvre des rentiers.»

A PROPOS DE L’AUTEUR

Henri Guillemin, né le 19 mars 1903 à Mâcon et mort le 4 mai 1992 à Neuchâtel en Suisse, est un historien, critique littéraire, conférencier et polémiste français reconnu pour ses talents de conteur historique et pour ses travaux sur les grands personnages de l'histoire de France et sur différents grands écrivains. Il a aussi publié sous le pseudonyme de Cassius.
Il avait une passion sans faille pour la vérité, aussi bien littéraire qu'historique, et résumait cette passion par « lorsque j'apprends une vérité méconnue, je ne peux pas me taire ! ».Rang parmi les ventes Amazon: #51584 dans eBooksPublié le: 2016-04-08Sorti le: 2016-04-08Format: Ebook KindlePrésentation de l'éditeurUn retour sur l’histoire française du XVIIe axé sur les biens du peuple françaisL’histoire sérieuse n’a pas encore mis en lumière la place qu’a tenue, dans la Révolution française, et dès le début, la crainte, chez les possédants, d’une menace sur leurs biens. Ce qu’il faut savoir, et capitalement, c’est que, dès la réunion des états généraux, une grande peur s’est déclarée chez les honnêtes gens (les gens de bien, les gens qui ont du bien, des biens), face à ceux que l’on va exclure du droit de vote et de la garde nationale : les non-possédants, les gens de rien. Robespierre est un des rares des très rares révolutionnaires à souhaiter chez les exploités (des champs et des villes) une conscience de classe. Et tout va se jouer sur ce même sujet, avec l’épouvante (croissante pendant plus de cinq ans) de ceux qui ont en présence de ceux qui n’ont pas, qui n’ont rien et qu’il s’agit, à tout prix et constamment, de surveiller et de contenir d’abord par le déploiement avertisseur de la force, le 14 juillet 1790, ensuite par son usage crépitant et persuasif, le 17 juillet 1791. Alors : silence aux pauvres ! A la niche, une bonne fois, les gens de rien. – Henri GuilleminHenri Guillemin porte un regard à la fois critique et réaliste sur les événements de 1789EXTRAITCe qu'il faut savoir, disait Michelet, c'est «à quel point les idées d'intérêt furent étrangères au mouvement de 1789. Oui, la Révolution fut désintéressée; c'est là son côté sublime». Michelet travaillait dans le genre épico-lyrique et s'abandonnait volontiers à des transports - dont nous verrons d'autres exemples - attendrissants. En fait, s'il se produit en 1789 des événements considérables dans la vie politique française, c'est d'abord parce que les finances du royaume connaissent un tel délabrement que ce qui s'annonce comme imminent, ce n'est pas autre chose que la banqueroute : non seulement plus de solde pour les officiers, plus de traitement pour les fonctionnaires, mais, ce qui est infiniment plus grave et plus inadmissible encore, les créanciers de l'État, et avant tout les grandes banques, voient venir une catastrophe. A tout prix la conjurer. Et c'est bien pourquoi Rivarol - un contre-révolutionnaire - écrira plus tard en ricanant : «La Révolution a été l'oeuvre des rentiers.»A PROPOS DE L’AUTEURHenri Guillemin, né le 19 mars 1903 à Mâcon et mort le 4 mai 1992 à Neuchâtel en Suisse, est un historien, critique littéraire, conférencier et polémiste français reconnu pour ses talents de conteur historique et pour ses travaux sur les grands personnages de l'histoire de France et sur différents grands écrivains. Il a aussi publié sous le pseudonyme de Cassius.Il avait une passion sans faille pour la vérité, aussi bien littéraire qu'historique, et résumait cette passion par « lorsque j'apprends une vérité méconnue, je ne peux pas me taire ! ».ExtraitCe qu'il faut savoir, disait Michelet, c'est «à quel point les idées d'intérêt furent étrangères au mouvement de 1789. Oui, la Révolution fut désintéressée; c'est là son côté sublime». Michelet travaillait dans le genre épico-lyrique et s'abandonnait volontiers à des transports - dont nous verrons d'autres exemples - attendrissants. En fait, s'il se produit en 1789 des événements considérables dans la vie politique française, c'est d'abord parce que les finances du royaume connaissent un tel délabrement que ce qui s'annonce comme imminent, ce n'est pas autre chose que la banqueroute : non seulement plus de solde pour les officiers, plus de traitement pour les fonctionnaires, mais, ce qui est infiniment plus grave et plus inadmissible encore, les créanciers de l'État, et avant tout les grandes banques, voient venir une catastrophe. A tout prix la conjurer. Et c'est bien pourquoi Rivarol - un contre-révolutionnaire - écrira plus tard en ricanant : «La Révolution a été l'oeuvre des rentiers.» Soyons plus sérieux que Michelet et que Rivarol. Il y a des causes multiples et conjointes qui expliquent, ou du moins éclairent, la très intéressante et très remarquable année 1789, en France. Face à la richesse immobilière, c'est-à-dire les châteaux et les vastes domaines, aux mains des nobles, s'est constituée, au XVIIIe siècle, une richesse mobilière, de capitaux liquides, que se partagent des affairistes nouveaux venus dans la banque, les assurances, le commerce international, les industries naissantes. Là sont de grands bourgeois, détenteurs de fortunes croissantes et qui ne tolèrent plus que l'aristocratie soit seule à disposer, grâce à la faveur du roi, des leviers de commande au gouvernement. C'est ce qu'exposera en toutes lettres un jeune et brillant avocat, Barnave, qui est un des clients de la puissante maison Périer (d'où sortiront, au siècle suivant, et un Premier ministre de Louis-Philippe, et même un président de la République) : «Une nouvelle distribution de la richesse comporte (il veut dire : appelle, exige) une nouvelle distribution du pouvoir.» Autrement dit : la bourgeoisie d'affaires, dont l'importance ne cesse de s'affirmer, entend bien participer, et très activement, à la gestion de l'État et aux avantages qu'elle implique pour ses propres opérations.Présentation de l'éditeurUn retour sur l’histoire française du XVIIe axé sur les biens du peuple françaisL’histoire sérieuse n’a pas encore mis en lumière la place qu’a tenue, dans la Révolution française, et dès le début, la crainte, chez les possédants, d’une menace sur leurs biens. Ce qu’il faut savoir, et capitalement, c’est que, dès la réunion des états généraux, une grande peur s’est déclarée chez les honnêtes gens (les gens de bien, les gens qui ont du bien, des biens), face à ceux que l’on va exclure du droit de vote et de la garde nationale : les non-possédants, les gens de rien. Robespierre est un des rares des très rares révolutionnaires à souhaiter chez les exploités (des champs et des villes) une conscience de classe. Et tout va se jouer sur ce même sujet, avec l’épouvante (croissante pendant plus de cinq ans) de ceux qui ont en présence de ceux qui n’ont pas, qui n’ont rien et qu’il s’agit, à tout prix et constamment, de surveiller et de contenir d’abord par le déploiement avertisseur de la force, le 14 juillet 1790, ensuite par son usage crépitant et persuasif, le 17 juillet 1791. Alors : silence aux pauvres ! A la niche, une bonne fois, les gens de rien. – Henri GuilleminHenri Guillemin porte un regard à la fois critique et réaliste sur les événements de 1789EXTRAITCe qu'il faut savoir, disait Michelet, c'est «à quel point les idées d'intérêt furent étrangères au mouvement de 1789. Oui, la Révolution fut désintéressée; c'est là son côté sublime». Michelet travaillait dans le genre épico-lyrique et s'abandonnait volontiers à des transports - dont nous verrons d'autres exemples - attendrissants. En fait, s'il se produit en 1789 des événements considérables dans la vie politique française, c'est d'abord parce que les finances du royaume connaissent un tel délabrement que ce qui s'annonce comme imminent, ce n'est pas autre chose que la banqueroute : non seulement plus de solde pour les officiers, plus de traitement pour les fonctionnaires, mais, ce qui est infiniment plus grave et plus inadmissible encore, les créanciers de l'État, et avant tout les grandes banques, voient venir une catastrophe. A tout prix la conjurer. Et c'est bien pourquoi Rivarol - un contre-révolutionnaire - écrira plus tard en ricanant : «La Révolution a été l'oeuvre des rentiers.»A PROPOS DE L’AUTEURHenri Guillemin, né le 19 mars 1903 à Mâcon et mort le 4 mai 1992 à Neuchâtel en Suisse, est un historien, critique littéraire, conférencier et polémiste français reconnu pour ses talents de conteur historique et pour ses travaux sur les grands personnages de l'histoire de France et sur différents grands écrivains. Il a aussi publié sous le pseudonyme de Cassius.Il avait une passion sans faille pour la vérité, aussi bien littéraire qu'historique, et résumait cette passion par « lorsque j'apprends une vérité méconnue, je ne peux pas me taire ! ».

Détails de 1789 : silence aux pauvres !: Histoire de France (HG)

Titre du livre : 1789 : silence aux pauvres !: Histoire de France (HG)

Auteur : Henri Guillemin

Date de sortie : 2016-04-08

Catégorie : Histoire

Nom de fichier : 1789-silence-aux-pauvres-histoire-de-france-hg.pdf

Taille du fichier : 21.11 (La vitesse du serveur actuel est 24.59 Mbps


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Vous trouverez ci-dessous quelques critiques les plus utiles sur 1789 : silence aux pauvres !: Histoire de France (HG). Vous pouvez considérer cela avant de décider d'acheter / lire ce livre.
28 internautes sur 31 ont trouvé ce commentaire utile.Un essai court, très clair et iconoclaste.Par MacerCet ouvrage est très emblématique de l'oeuvre d'Henri Guillemin, dont je recommande la lecture en général.Ici, il s'agit avant tout d'un essai très court (se lit en deux heures) qui se propose de revenir la Révolution française en tant que révolution bourgeoise et totalement oublieuse des masses populaires et plébéiennes. L'idée n'est pas nouvelle mais elle est ici énoncée très clairement, sobrement avec le style particulier de H.Guillemin, c'est-à-dire très alerte, plein d'humour et de sarcasmes. La lecture est donc aisée et très enrichissante. on peut toutefois déplorer l'absence d'appareil critique pour cet essai écrit pour le bicentenaire de la Révolution. Ainsi en 1989, alors que l'on poursuit la construction d'une Révolution populaire, faite par le peuple pour son propre bien, humaniste et universelle (avec la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen à chaque fois mise en exergue), Guillemin reprend cette vieille thèse de la Révolution bourgeoise, acte fossoyeur de la plèbe dès son origine, et qui s'affirmera comme une vraie révolution populaire et plébéienne seulement que du 10 août 1792 au 27 juillet 1794.S'il réhabilite Robespierre, Guillemin n'est pas un robespierriste marxisant comme les Mathiez, Soboul, ou Bouloiseau, mais un catholique social, qui semblerait plus proche des radicaux de gauche de la IIIe République triomphante. Son but est surtout de marquer les forces bourgeoise de la Révolution : il ne faut donc pas y voir un pamphlet marxiste, mais ce qu'il voit comme le juste récit du drame des masses laborieuses. Les citations qu'il fait de personnages célèbres pour justifier son discours, sont à chaque fois pertinentes et illustrent cette position.Enfin cet essai est surtout bon pour ceux qui ne connaissent que très peu la Révolution (car il y a peu de dates et d'arguments techniques fastidieux), ou pour ceux qui veulent avoir un son de cloche différent sur la Révolution et qui est depuis bien longtemps tu et mis en sourdine avant qu'il ne meure peut-être étouffé.Bref, une œuvre essentiellement de vulgarisation iconoclaste, d'un auteur trop méconnu et toujours extrêmement agréable à lire, même pour les tenants de la vision libérale.

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